Une forêt sombre et interdite autours d'une école, c'est d'un cliché...Je suis déjà las avant même d'arriver.
Adossé à une branche d'arbre, je porte mon regard sur cette étendue vert sombre regorgeant de bruits. La terre sens l'humus, mêlé à l'odeur des êtres peuplant ces bois. Que pourrait bien m'apporter cette école ? Des gens insipides et inintéressants, aux préoccupations futiles.
Je ferme les yeux et écoule la vie de cette forêt. Les oiseaux, et les insectes, notamment. Un pivert à trois arbres de moi s'acharne sur le bois, dans l'espoir de déloger une larve. Un mouvement attire mon regard, qui se fixe sur le corbeau posé sur une branche en face de moi, me surplombant légèrement. Un oiseau qui fouille sans hésiter dans les poubelles, qui se nourrit aussi de cadavre. Un plumage noir d'encre magnifique et sombre, sans reflets, contrairement à la pie. Ne me quittant pas des yeux, ne me lâchant pas du regard. Sait-tu, que de toutes les créatures présentes ici, c'est moi la plus à craindre ?
Il détourne la tête, ne supportant plus le poids de mes yeux glacés, croasse et s'envole. Un son lugubre que le cri du corbeau, se répercutant dans ce bois, légèrement étouffé et assourdi. Malheureusement, je ne suis plus le seul bipède d'ici. Un intrus vient perturber ma tranquillité. Il ne le sais pas encore, mais je distingue le bruit de ses pas, sa respiration, et aussi son odeur, même si il est loin.
Je soupire.
Je suppose que je vais devoir me remettre en route moi aussi. Pourtant, je reste assis, perché sur ma branche, et j'observe la tarentule grimper lentement le long du tronc de l'arbre d'en face. Noire et marron orangé. Les araignées ont une beauté froide, et ne s’embarrassent pas de futilité.

la foret, un terrain de chasse, quelque soit ma proie, du moment que la chasser m'occupe, le reste m'importe peut, mais il y avais une autre présence ici, un vampire, mais un vampire ne m'effraie pas, j'en ai tué, beaucoup a un moment...
je masque totalement ma présence, plus un bruit, plus une odeur, plus une aura. je savais être indétectable, même mon corps n'émettais plus de chaleur, mon camouflage étais parfait, et aucun regard ne peut me voir, je vais trop vite.
j'observais ce vampire, il semblais lassé de la vie, de l'éternité, de beaucoup de chose en faite, a telle point que je ne ferais de liste!
je m'approchais de lui, je l'entendais soupirai
telle un fantôme, je rodais autour de lui, jusqu’à rester juste en face de lui, sous ses yeux, sans même qu'il me puisse me voire. il me faisait pitié... il est déprimant a regardé, mais qui sais, peut étre changera t'il

Kouryuu: bonjour Zephyr Valaëm

Les battements de cœur se rapproche, avant de s'arrêter en dessous, devant moi. Laissons-le croire que je ne le sens pas, si ça lui fait plaisir. C'est pas parce qu'il se déplace silencieusement et que son aura disparait, que son image n'est plus là.
Imbécile.
La Tarentule n'est pas mortelle pour l'homme, ce qui est bien dommage, car il y en a une qui se rapproche de ce gamin sans qu'il ne s'en aperçoive.
Fait-il seulement attention aux insectes et aux plantes qu'il piétine dans cette forêt en se déplaçant ou bien, il n'y pense même pas, comme le commun des mortels. Sait-il que si il ait un pas de plus, il écrase une plante rare aux vertus médicinales ?
Je reste immobile, tandis qu'une fourmi prend le soin d'escalader mes vêtements.

Kouryuu: Bonjour Zephyr Valaëm

Il daigne enfin de se manifester. Enfin, une éducation à revoir un peu. Comment connait-il mon nom, c'est un mystère. Quoique... Soit il possède le don de lire dans les pensées, ce qui m'étonnerais franchement, soit il est passionné de musique classique, ce qui à l'air hautement improbable. Sinon, au vu de ses aptitudes, il a fouiné et trouvé des informations quelconque mentionnant mon arrivée ici.
Observant toujours cette fourmi, je daigne de le corriger :

Zephyr : Bonjour. Ne nous connaissant pas, je ne vous permet pas de m'appeler par mon prénom, monsieur le gamin. Et la politesse ne serait-elle pas d'abord de se présenter en premier, monsieur l'inconnu ?


Enfin, il a dit bonjour, c'est déjà ça.
La fourmi progresse doucement sur mon doigt, provoquant un léger chatouillement. Je le lève à hauteur de mes yeux pour mieux l'observer. Environ 3 mm, noire, ouvrière femelle, elle ne transporte pourtant rien. Elle est surement à la recherche de nourriture.

Je le regardais avec un grand sourire, c'étai bien un vampire, il a entendu le bruit de mon coeur, ses oreilles ont bougé. Ce n'est pas flagrant pour tout le monde, mais moi je l'ai bien vu, et les battements de mon coeur est la seul chose que je n'ai pas camouflé. Il a une ouïe plus affûté que beaucoup de vampire, il ferai un bon prof de musique, et un bon accordeur.
Je le regarde, lui qui observe cette fourmi.
Il daigne enfin me parler

Zephyr : Bonjour. Ne nous connaissant pas, je ne vous permet pas de m'appeler par mon prénom, monsieur le gamin. Et la politesse ne serait-elle pas d'abord de se présenter en premier, monsieur l'inconnu?

Tenant toujours la tarentule avec mon vecteur, ne touchant pas le sol, je pris une position assise avant de lui répondre

Kouryuu: Je suis Kouryuu Hayato, ravis de rencontré enfin l'artiste que tu est =^_^=
Tu paraissais plus enjouer a l'époque quand tu étais sur scène, la, je trouve que tu est déprimant!

Tout en parlant, je reprend un apparence des plus normale


(précision: non je ne vole pas, je suis en appuis sur mes vecteurs)

Kouryuu: Je suis Kouryuu Hayato, ravis de rencontré enfin l'artiste que tu es =^_^=
Tu paraissais plus enjouer a l'époque quand tu étais sur scène, la, je trouve que tu es déprimant !

Oh, 'artiste', hein ? Sais-il seulement ce que veut dire ce mot ? Enfin, il est vraiment impoli, ce mioche. Je doute que sa mère soit déjà née à l'époque où je jouais encore sur scène. Tous est dans le 'paraissait'. Vu son odeur, il est un bâtard de plusieurs espèces différentes. Et si cette araignée ne vole pas toute seule, et lui non plus, c'est qu'il a des vecteurs. Donc Diclonius. Pas une longévité exceptionnelle. Il possède un peu de l'odeur caractéristique des vampires, et une odeur de chat. J'ai déjà croisé des animagus et des diclonuis, dans ma vie, et leurs sang sont infects. Je n'imagine pas le mélange des deux, l'horreur que cela doit être.

Enfin, de sa vie, ce gamin ne m'a jamais vu une seule fois sur scène.

Je dois avoir au mois 7 fois son age, et il ose me parler familièrement ? C'est vraiment une éducation à refaire. Je lui répond d'un ton indifférent :

Zephyr : Votre mère vous aurait-elle mal élevé ? Ne vous a-t-elle jamais apprit que l'on vouvoyais ses ainés et les inconnus ? Nous ne sommes pas amis, il me semble, monsieur Hayato.

Je baisse ma main pour que la fourmi reprenne son chemin sur l'arbre. Un hêtre, d'ailleurs, qui dans cette pénombre parait violacé, au lieu de vert pomme. Le vert est vraiment une belle couleur. Je suppose que je vais attendre la nuit, qui ne va pas tarder, pour sortir de cette forêt. Les prédateurs nocturnes seront de sortie. J'entends déjà le hululement d'une chouette effraie pas très loin.