Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé ! [Chaat ! :3]

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Je suis calme...

Je pénétrais dans le café en quête d'une tête blonde. Je n'étais pas trop rassuré, et je serais mon chapeau contre moi m'avançant un peu plus dans les lieux. Je vis Sea' un peu plus loin et lui adressais un petit signe de la main en me forçant à sourire. Sea m'avait déjà parlé qu'il travaillait ici, et je n'en fus pas surprise de le voir.
Je soupire longuement et essaya tant bien que mal de me calmer. Après tout, il n'y avait pas de raison d'avoir peur. Je regarde autour de moi et vis Chaat, ou mon tonton... Enfin Chaat quoi, assit prés d'une fenêtre à siroter un thé.
Second sourire de constiper, je m'avançais vers lui et m'asseyais face à lui :

-Salut, ça vas ?

Je prend l'air rassurer mais sous la table je joue nerveusement avec mes doigts. Je n'aimais pas trop parler de ma vie avant Gensokyo... Mais les faits sont que j'étais arrivée à un stade ou des explications s'imposaient.

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé ! [Chaat ! :3] Ask-ma10

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FEAT. Marisa Kirisame

463 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Il allait devoir s’expliquer avec sa nièce. Il n’avait pas franchement envie de parler de cette enfance qu’il avait tant essayer de cacher à quelqu’un qu’il connaissait à peine. Ils avaient beau être de la même famille, avoir le même sang, il se sentait mal de devoir lui expliquer qu’elle n’avait pas été la seule à se faire torturer, à se faire maltraiter aussi bien moralement que psychologiquement. Il soupira en poussant la porte de ce nouveau café qui venait d’ouvrir ces portes récemment. Le Flower Joker eu donc sa porte ouverte pendant un instant. Il entra et alla se poser à un endroit où il ne serait pas forcément déranger par les autres clients. Il voulait être seul pour raconter son histoire, sa vie, l’histoire de Curtis tout simplement. Il soupira et vit un serveur s’approcher de lui pour prendre sa commande. Il commanda un simple thé à la menthe, il n’avait pas envie de s’embrouiller avec un café ou quelque chose de trop compliqué. En entrant, cependant, il n’avait pas vu Sea derrière le comptoir et quand il le vit le mitrailler du regard par sa commande, il releva la main pour finalement changer sa commande pour un thé blanc. Il se plongea dans ses pensées et ferma les yeux un instant, essayant de prévoir à l’avance ce qu’il allait dire à sa nièce. Commencer le commencement. Le début de tout. Il soupira. Il posa ensuite sa tête sur sa paume et regard par la fenêtre. Dehors, il faisait plutôt beau mais quelques nuages venaient obscurcirent le ciel. Il ouvrit les yeux et vit Marisa devant lui, s’asseyant en face de lui. Elle avait gardé les mains sous la table et semblait tenir quelque chose. Elle devait même le détruire vu comment ses muscles se contractaient au niveau de son cou. Car oui, tout est lié dans le corps humain, mais Chaat ne resta pas longtemps sur ceci. Il lui sourit tristement. Ils savaient tout les deux pourquoi ils étaient là. Il posa ses mains à plat sur la table et appela de nouveau le serveur pour recommander un thé et proposer à Marisa de prendre quelque chose également. Il répondit ensuite à sa question :

_ Je vais bien. Et toi ?

Son sourire avait prit une certaine amplitude et il posa de nouveau sa tête sur sa paume. Tellement de questions lui trottait dans la tête justement. Qu’était-il advenu de Curtis après qu’il l’est vendu ? Pourquoi était-elle encore en vie alors que lui-même possédait déjà une bonne centaine d’année ? Il voulait savoir comme elle avait envie de savoir également. Il ne tarda pas la conversation.

_ Que veux-tu savoir ?

Il avait croisé ses mains sur la table et l’avait regardé droit dans les yeux.

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thé à la menthe !

Sea s'approche finalement de nous et je lui demande un thé à la menthe bien sucré sans me soucier de sa tête. Bah quoi j'ai bien le droit de boire ce que je veus non ? Il repart finalement, me laissant seul avec Chaat.

_ Je vais bien. Et toi ?

Chaat semblait beaucoup plus décontracté que moi, je relève la tête et hoche pour lui répondre. Le silence devenait vachement pesant, et mon oncle repris la parole :

_ Que veux-tu savoir ?

Déjà !? Bon ok on était un peu venu ici pour ça, et puis qu'est ce que j'aurais voulus qu'il dise d'autre ? Coucou quoi de beau ? Bah je me suis fait dépuceler par Amai et toi tu te fait culbuter par qui ? Ah moi non mais j'ai fait un gros caca ! ... Ouéééééé non.

Je penche ma tête en arrière et réfléchis. Pas que je n'est pas de questions à lui poser mais au contraire ! J'en est tellement ! ... Mais la principale c'est...

-Est-ce que Curtis... A-t-il était toujours comme ça ? Je veux dire... Est ce qu'il à toujours était aussi mauvais , et... depuis quand sinon ?

Cette question me turlupine (turlute XD ) depuis bien des années déjà. J'avais, le sentiment que ma venue au monde avait était le fruit de cette froideur qui envelopper mon père. Et pourtant, lors de notre soirée au feu de camps, j'avais crus comprendre que Chaat aussi avait eu affaire à la fureur de mon pére.
Je fixe intensément Chaat en attendant sa réponse, je me calme un peu au niveau de mes doigts sous la table et me redresse un peu plus.

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FEAT. Marisa Kirisame

557 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Le thé. Qu’était-ce en réalité ? Une simple obsession de sa part ou un simple liquide qui permettrait de ne pas dormir pendant quelques heures ? Il posa sa tête contre la fenêtre un instant, regardant le liquide jaunâtre tournoyer dans sa tasse. Le temps était enfin venu d’en parler. Elle était arrivé et elle avait répondu par la positive à sa question. Il sourit et enchaina par sa question. Peut-être était-ce trop… Brusque ? Elle venait à peine d’arriver, son thé à peine posé sur la table qu’il lui demandait déjà ce qu’elle voulait savoir. Il secoua la tête comme s’il avait fait une énorme bêtise. Après tout, il voulait savoir également, se dire qu’il était bien mort et qu’il ne reviendrait pas pour les hanter en quelque sorte. Il voulait vivre sa vie tranquillement avec Sea, avec une nièce qu’il venait de découvrir. Il était à la fois heureux et triste d’en avoir une. Elle devait avoir énormément souffert de par son père seulement, et du monde dans lequel elle avait probablement vécu toute sa vie. Puis, quelque chose vint lui éclairer l’esprit. Qu’elle âge avait-elle ? Elle avait beau être magicienne, elle ne possédait pas les neufs vies du chat comme son oncle. Alors comment se faisait-il qu’elle soit aussi jeune ? Il ouvrit grand les yeux. Curtis était-il vivant ? Il espérait de tout son cœur que non. Il leva la tête un instant puis ferma les yeux. Il porta ensuite sa tasse à ses lèvres et dégusta la première gorgée de sa tasse. Il garda les yeux fermés jusqu’à ce que sa tasse touche la table de nouveau. Il allait maintenant répondre à ses questions. Il parlerait peut-être de leurs vies respectives en même temps, mais cela n’était pas encore fait.

_ Curtis ? S’il a toujours été comme cela ?

Répété sa question lui avait fait comme un choc. Cela lui avait, en quelque sorte montré un peu plus l’horreur de son frère, le sadisme dont il faisait preuve et surtout l’incroyable cruauté qu’il exerçait sur un enfant. Il ferma de nouveau les yeux un instant, se remémorant le peu de souvenir à connotation joyeuse qu’il possédait. Il revoyait Curtis courir dans le jardin, l’appelant par ce surnom qu’il lui avait donné. Oui, Chaat avait toujours été un perdant à ce jeu. Il eu un sourire triste et mis ses paumes l’une contre l’autre et posa son menton sur celles-ci. Il prit alors le temps de réfléchir à ce qu’il allait lui dire. La réponse qui suivrait serait décisive pour les deux parties. Il inspira un grand coup et se lança.

_ Curtis, comment te dire. Il est né comme cela. Du plus haut que je me souvienne, il était cruel et sans pitié. Quand je ramenais un animal ou même un insecte, il ne pouvait s’empêcher de le tuer ou de le torturer. Ce qu’il m’a fait subir étant enfant doit probablement être plus violent que ce que tu as reçu toi. Je m’en tire avec une seule cicatrice, j’ai de la chance, mais d’autre ne l’ont pas eu. Je ne sais pas vraiment ce qu’il t’a fait, et je ne te forcerais certainement pas à en parler.

Le sourire de Chaat avait perdu de son intensité si bien qu’il avait laissé tomber sa tête avec ses paroles.

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Un air de ressemblance.

Je vis un regard triste traversé son visage. Et je m'en voulais un peu de devoir lui rappeler ses mauvais souvenirs. Mais après tout, nous étions ici pour cela. Il était temps de connaitre la vérité. Étonnement, je fus quelque peu réjoui de ne pas avoir été la cause du comportement de mon père... Bien qu'il n'y eût rien de réjouissant là-dedans.
Je bus une gorgée de mon thé, avant de m'affaler sur la table et fixer ma tasse juste sous mon nez.

-J'étais très jeune alors, il y à tellement de choses dont je n'ai plus de souvenirs... Je marqua un temps de pose, regardant la fumée s'échapper doucement de la table. Mais, il y a pas mal de flash qui me revient, et des situations qu'on ne peut pas oublier....

Comment oublier ses moments de colère où il m'a tant de fois rabâchées la mort de ma mère... J'affichais un regard triste et j'étais plongé dans ses horribles souvenirs un court instant. Puis je me suis reprise en main, et me redressai de chaise en affichant un petit sourire.

-Il ma souvent ressasser le fait que l'on se ressemblé, mais j'ignorais qu'il s'agissait de son frère, et surtout de toi.

Je rebus une gorgée de thé et attendis un moment avant de continuer :

-A ton tour, qu'as-tu envie de savoir ?

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FEAT. Marisa Kirisame

566 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Son histoire n’était pas des plus rose et il lui arrivait souvent, voire tous les soirs de se remémorer cette foutue enfance qui l’avait à jamais priver de bonheur. Comme pour mieux appuyer sa réponse, il posa sa main sur son abdomen où se trouvait sa cicatrice. Il se souvenait pertinemment de comment elle était arrivée là mais il épargnerait les détails à sa nièce. Elle devait être assez traumatisée pour toute une vie la pauvre. Chaat la regarda s’étaler de tout son long sur la table et regarder sa tasse avant de parler. Elle avait de la chance de ne pas se souvenir de tout. Pour son oncle, s’était un peu comme un cauchemar constant. Il ferma de nouveau les yeux et les ouvrit quand elle lui expliqua que son frère lui rabâchait sans cesse qu’elle lui ressemblait. Il n’en doutait pas. Il était bien comme cela. Curtis. S’il l’avait eu en face de lui, il l’aurait probablement giflé voire tuer pour avoir fait subir les mêmes douleurs à sa nièce. Que cet homme était cruel. Trop de méchanceté dans un seul corps, cela n’était absolument pas possible. Et pourtant, Chaat aurait très bien pu montrer et raconter tout ce qu’il avait vécu. Cependant, il n’infligerait jamais cela à Marisa. Maintenant qu’il savait qu’il n’était plus tout seul, il allait enfin pouvoir avoir une vraie famille. Il aimait énormément Sea, mais savoir que quelqu’un d’autre sur cette terre possédait le même sang que lui, lui faisait chaud au cœur. On aurait pu dire que c’était la seule chose positive qu’il ait faite avant de les quitter. Il sourit tristement, répondant sans le vouloir à celui de la demoiselle. Elle s’était mise le dos bien droit et l’avait regardé avant de lui demandé ce que lui voulait savoir. Il y avait tellement de chose qu’il aurait voulu lui demander. Mais tout cela d’un coup, dans la même soirée faisait peut-être un peu trop. Il tenta alors une approche un peu moins violente.

_ Dis Marisa, je me suis peut-être un peu trop précipité… Tout d’abord, qu’est ce que tu deviens depuis la dernière fois ? Ton bras, va-t-il mieux ?

Il se mit à se gratter la joue. Il se sentait vraiment bête de poser cette question là maintenant alors qu’il lui avait répondu sur son père. Après tout, ce n’était pas comme si en lui demandant ce qu’elle voulait savoir, il parlait automatiquement de cela. C’était elle qui s’était orienté vers Curtis. Bon, il avouait, il s’était donné rendez-vous dans ce nouveau bar tenu par son amant pour en parler. Mais bon… Il soupira. Le sujet restait tout de même Curtis. Cet homme qui les rassemblait et en même temps les séparait. Il descendit sa main dans son cou et se gratta encore. Comme si quelque chose le démangeait alors qu’en réalité non. Il n’avait juste pas l’habitude de parler de son frère. Voilà bien des années qu’on ne lui avait, d’ailleurs, pas demandé s’il avait, même, un frère. Il sourit à Marisa et relança tant bien que mal la discutions, comme voulant aborder deux sujets à la fois.

_ Au fait, comment cela ça fait-il que tu sois… Encore si jeune ? Curtis doit être mort depuis une bonne cinquantaine d’année, tu devrais être beaucoup plus vieille si je ne m’abuse…

Comme un bon vieux tic, il se gratta derechef la joue.

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nostalgie

La question de chaat me surprit, et je fixai mon bras qui c'étais totalement remis.

-Oui tout vas bien... Répondis-je en fixant étrangement mon oncle avant de lui sourire. Merci encore pour le bras, je n'ai plus rien !

Je fixais un long instant Chaat, me demandant quel passé pouvais bien se traîner derrière lui. Nous avions le même point commun sombre, et pourtant, nous avions tout deux pris des chemins bien différents.

-Au fait, comment cela sa fait-il que tu sois... Encore si jeune ? Curtis doit être mort depuis une bonne cinquantaine d'année, tu devrais être beaucoup plus vieille si je ne m'abuse...

Je me grattai la joue, imitant le geste de mon oncle.

-En fait, je suis née en 1938 au Japon, mais quand j'avais 6 ans, on m'a emmené à Gensokyo. Je suis revenue ici quelques années plus tard, mais ici presque cent ans se sont écoulé.

C'est vrai que c'en était presque fou, dire qu'il n'y avait pas si longtemps, c'était la guerre... Les bombes, la famines, les alarmes qui hurlaient la nuit... Parfois je les entends qui siffle encore.

-Je ne pensais pas du tout trouvais un oncle,... C'est vraiment étrange... Je ne sais pas vraiment ce que c'est une famille.

J'avais dit cela d'un ton si naturel, que s'en était déroutant, j'ai même souri. Après tout, même si Rinnosuke s'occuper bien de moi, il partait souvent sans prévenir, et j'avais pris l'habitude d'être seule. Seules mes amies étaient présentes dans ma vie, et le fait de savoir que j'avais un oncle, comment ne pas être surprise.

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FEAT. Marisa Kirisame

570 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

La lumière faisait des allées et venus par la présence des nuages. Chaat fixa un instant le dehors, regardant cet arbre qui lui donnait envie de sortir pour chasser. Malheureusement pour lui, il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas et devait, aujourd'hui révélé son passé, ou du moins une bonne partie. Il se reprit après avoir posé sa question et observa la réaction de sa nièce. Son bras allait beaucoup mieux et c’était le principal. Il lui sourit et remarquait qu’elle le fixait comme voulant chercher une sorte d’indice de la vie de Chaat. Ou peut-être était-ce lui qui rêvait ? Il secoua lentement la tête et vit alors Sea leur apporter des gâteaux. Plus précisément des muffins. L’infirmier lui sourit et le remercia avec un clin d’œil. Il revint ensuite à ses moutons en entendant la réponse de Marisa. Elle avait vécu dans une sorte de monde parallèle. Étrange. Il n’en avait jamais entendu parler mais si elle était là et qu’elle en parlait avec tant de facilité, cela devait bien être vrai. Il écouta son récit et la date le marqua : 1938. En pleins milieu de la deuxième guerre mondiale. Il baissa la tête comme pour ne pas se souvenir de ces horreurs. Il y avait également participé. Il se demandait souvent quelle mouche l’avait piqué pour participer à la deuxième alors que la première l’avait déjà traumatiser. On aurait pu le croire masochiste ou simplement bienveillant. Les deux vont ensemble non ? Il soupira et se mit à imaginer ce qu’avait pu vivre la demoiselle jusqu’à ce qu’on l’emmène dans ce pays appelé Gensokyo. Il aurait aimé en savoir plus. Savoir comment elle avait découvert ses pouvoirs. Si son père l’avait su ? Il supposait pourtant que non car sinon celle-ci ne serait probablement plus de ce monde. Chaat savait à quel point Curtis avait souffert de cette différence pour laquelle il n’y était pour rien et pour laquelle, pourtant, il avait payé tous les jours de sa vie. Elle ne se doutait pas trouvé un oncle ? Chaat rit un instant avant de lui sourire.

_ Si tu crois que j’avais imaginé trouvé une nièce dans ce trou paumé, tu te trompes.

Son sourire avait agrandit celui du Bombay. Il se gratta la joue encore puis regarda sa main comme s’il avait fait quelque chose de mal. Il ferma encore les yeux. Derrière ses paupières closes, il revoyait son enfance, un Curtis souriant par moment, un Curtis malveillant par d’autre. Personne ne saurait jamais la véritable intension de cet homme. Chaat se demandait quand même comment il avait réussi à trouver l’amour. Ou alors ce n’était pas de l’amour. Pourtant, en regardant Marisa, il pouvait voir une étincelle d’amour tout de même. Il ne comprenait pas vraiment.

_ Je n’ai jamais vraiment eu de famille non plus. Ce n’est qu’en arrivant ici, que j’ai réellement commencé à me trouver une famille.

Son sourire grandit un peu encore. Il n’osait pas vraiment lui poser toutes les questions qu’il aurait aimé lui poser. Cela serait-il un peu trop… indiscret ? Il ne savait pas. Il baissa la tête vers sa tasse et en bu une nouvelle gorgée comme si cela allait changer quoi que ce soit dans la discutions. Comme si le liquide qui descend dans la tasse améliorait leur relation. Il prit une grande inspiration :

_ Comment était… Ta mère ?

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Un cœur de pierre qui aime ?

_ Si tu crois que j'avais imaginé trouvé une nièce dans ce trou paumé, tu te trompes.

Je me suis mise a rire, c'est vrai que nous avions fait pas mal de chemin entre l'espace et le temps. Tous ceci n'était plus du tout le fruit du hasard, et je me demandais bien quel destin pourrait bien agrémenter la vie après ses retrouvailles inespérées.

_ Je n'ai jamais vraiment eu de famille non plus. Ce n'est qu'en arrivant ici, que j'ai réellement commencé à me trouver une famille.

C'est vrai, moi aussi, j'avais en quelque sorte trouvé une famille en arrivant ici. Je souris intérieurement, et repensai à tous les événements qui c'était déroulé depuis que j'avais mis les pieds à Sekuen. Entre un ange démoniaque qui m'a tombé dessus, un mélangeur qui me fait craquer, une dragonne timide, un antisocial gaga de son cousin, et j'en passe des meilleurs,... Je m'étais attachée ses personnages, si bien que l'idée de rentrer le plus vite à Gensokyo avait presque disparu. Bien sur je voulais rentrer chez moi, mais le fait de devoir quitter tous mes amis, je ne savais plus trop quoi faire...
Je soupirai et ravalai une longue gorgée de thé. Beaucoup de gens déprimerais à ma place, mais pas moi. Cet optimisme persisté en moi, comme si la solution aller tôt ou tard tomber sur le coin de mon nez sans lever le petit doigt. Après tout, je croyais au miracle.

_ Comment était... Ta mère ?

Gros blocage, je cessai tout mouvement et effaçai mon sourire. Ma mère ? Hormis le fait qu'elle était morte en me donnant naissance, je n'avais pas la moindre idée sur quel genre de femme était-ce. La seule chose dont j'en suis sur, c'est qu'elle ne me ressemblait pas... Je me mordais la lèvre inférieure, hésitant à un moment à lui répondre.

-En fait... Commençais-je avant de soupirer et de basculer ma tête en arrière comme pour éloigner les émotions qui monté. Je n'en ai aucune idée !

J'inspirai profondément et me forçai à sourire.

-Je sais juste qu'elle s'appelait Hana Kirisame et que mon père était très amoureux d'elle.

Lorsque je prononçais "mon père", mon cœur se resserrait. Mais le fait que Curtis avait eus des sentiments pour ma mère était certain...

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FEAT. Marisa Kirisame

605 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Son rire avait emplit le petit café presque vide. Leurs seules âmes restaient en éveil à se demander encore ce qu’ils faisaient vraiment là. Une question ? Avait-il vraiment bien choisit le moment pour poser cette question qui avait fait perdre et le sourire et le rire de sa nièce. En un sens, il s’en voulait. Il préférait de loin la voir souriante et épanouit que triste et enfermé comme elle venait de devenir. Elle bu du thé. Comme si, derechef, ce liquide faisait couler toutes les paroles qu’ils ne voulaient pas se dire. Comme s’il servait simplement à faire oublier un peu le lourd passé des deux protagonistes. Chaat sourit, essayant de détendre l’atmosphère. Elle parla alors, une boule dans la gorge, les larmes aux yeux, de sa mère qu’elle n’avait pas connue. Elle s’était mordu la lèvre. Il se sentait vraiment con là. Il baissa la tête vers sa propre tasse et finalement, bu une, non, deux gorgée de ce thé si succulent. Son sourire forcée lui fit mal au cœur et il se serra par la même occasion. Puis, il ouvrit grand les yeux, comme très étonné de ce qu’elle venait de dire. Après tout, elle avait appelé Curtis : Mon père. Il n’en revenait pas. Il avait beau l’être en réalité, dans son cœur, il imaginait qu’elle ne le considérait pas comme tel. Il inspira à fond, d’apprêtant à s’excuser quand elle dit qu’il était très amoureux d’elle. Il s’arrêta quelque instant de respirer pour bien se rendre compte qu’elle ne se fichait pas de lui.

Curtis ? Aimer ? Comment cela était-il possible ? Même dans leur plus tendre enfance, il n’avait pas réussi à lui faire aimer quoi que ce soit ou bien même qui que ce soit. Il se souvenait au parc, quand Chaat regardait les filles de leur âge et qu’il commentait en disant « elle est jolie elle. » ou bien encore « Tu crois qu’elle peut faire autre chose que regarder ses ongles ? ». Darragh s’amusait à les critiquer, à les aimer de loin, mais il n’avait jamais réussi à intéresser Curtis qui lui restait silencieux avec un sourire étrange au coin des lèvres.

Chaat ouvrit les yeux qu’il avait fermés. Il tenta de continuer la conversation mais rien ne sortit d’entre ses lèvres. Il était probablement trop choqué pour pouvoir dire quelque chose. Il resta silencieux un petit moment, prenant même le temps de tourner la tête vers Sea comme pour se dire qu’il ne rêvait pas, qu’il était bien là avec sa nièce en face de lui qui lui racontait son enfance. Si Curtis avait aimé quelqu’un et que ce quelqu’un était mort, Chaat comprenait en partie la colère qu’il avait pu avoir pour Marisa. Il comprenait maintenant qu’elle avait été la seconde source de son sadisme. Peut-être avait-il voulu rendre la pareil à Marisa alors qu’elle n’y était pour rien. Elle, petit être encore inconscient, encore trop jeune et pure pour comprendre. Il ferma les yeux encore. Ce silence n’avait que trop duré.

_ Désolé. Je… Je n’arrive pas encore à croire que Curtis ai pu… Aimer ? [il passa son pouce et son index sur les contours de sa lèvre inférieur.] Parlons d’autre chose veux-tu ? Je n’ai pas envie de te faire pleurer.

Il lui sourit et posa ses mains devant lui, lui signifiant qu’il était bien là et qu’il ne la quitterait pas. C’était un peu, beaucoup, un geste dissimulé mais il espérait que sa nièce comprenne. Elle n’était pas bête après tout. Son sourire s’agrandit après cette pensée. Il la regarda dans les yeux et sourit derechef.

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une histoire sombre

_ Désolé. Je… Je n’arrive pas encore à croire que Curtis ai pu… Aimer ?

Il marqua de nouveau un temps de pause, surement pour se remettre de cette idée. Après tout, même les plus ténébreux peuvent tomber amoureux...

-Parlons d’autre chose veux-tu ? Je n’ai pas envie de te faire pleurer.

J'hochas la tête négativement avant de lui répondre:

-Ne t’inquiète pas c'est pas comme si elle me manquait, je ne l'ai jamais connu ! Je ne suis pas malheureuse tu sais !

Je lui lança un petit sourire, et sur cette révélation à moities mensongère je me détendis un peu plus. Il est vrais que je n'étais pas à plaindre ! Et puis j'avais cette impression que je n'avais pas le droit d'être triste. Évitant le regard de Chaat, je me saisi d'un gâteau et y croqua à pleine dents.

-Sinon... Lâchais-je la bouche pleine avant d'avaler difficilement. Comment ce fait il que tu es des pouvoirs et pas Curtis ? Il est mort depuis une bonne paire d'année mais toi t'es toujours la et tu n'as jamais était à Gensokyo.

Impossible pour lui qu'il est pus se rendre la bas, aucun homme n'est admis, et puis il serait très certainement déjà mit aux parfums de mes aventures.

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FEAT. Marisa Kirisame

512 MOTS

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Les muffins venaient d’en prendre un sacré coup. Marisa en avait prit un pour croquer dedans comme on croque dans une pomme. Chaat sourit. Il était content de la voir en pleine forme. Et heureuse d’après ce qu’elle disait. Sa mère ne lui manquait pas ? En même temps, comme elle ajouta par la suite, elle ne l’avait pas connu. Le Bombay hocha la tête. Elle posa alors une question a laquelle Chaat s’attendait pré visiblement. Il sourit et posa sa tasse, qu’il tenait dans sa main, sur la table avant de prendre, lui-même un muffin pour croquer dedans. Un muffin aux triples chocolats. Cela faisait une éternité qu’il n’en avait pas mangé. Après une bouché, il se concentra sur la question de Marisa. Pour cette question, il n’avait pas besoin de chercher les mots. Il le répétait tellement de fois aux personnes qui lui demandait comment il réussissait à avoir la vie éternelle… Éternelle, éternelle, toujours étant qu’il ne savait pas s’il irait aussi loin qu’un vampire ou un immortel. Il inspira alors.

_ Je vais te raconter une partie de ma vie qui va te l’expliquer très clairement…

« Quand nous étions enfants, un homme est venu à la maison. Il disait qu’il avait besoin de moi pour faire revenir sa femme. Histoire improbable me diras-tu ? Mais non. Il voulait à tout prix que je vienne avec lui, mais mes parents ne cédèrent pas et j’eu encore une année normale. Cependant, après cela, j’ai demandé à ma mère ce que voulait cet homme. Et c’est à ce moment là que je découvris mes pouvoirs. Ma nature en quelque sorte. J’appris donc avec mon père. Mais Curtis était jaloux. Il avait aussi apprit qu’il n’avait eu aucun pouvoir car, il était trop faible pendant la grossesse. Du coup, j’ai hérité de tous les pouvoirs de la famille. Aussi bien ceux de mon père que ceux de ma mère. Curtis étant absolument jaloux de cela, il décida de retrouver cet homme qui avait soit disant besoin de moi. Après l’avoir retrouvé il lui proposa un marché : Moi contre de l’argent. Beaucoup d’argent. Si bien que je fus vendu à cet homme. Par la suite, il m’utilisa donc pour ce qu’il avait besoin. Il fit une incantation pour faire revenir sa femme. J’étais, sois disant, le sorcier qui devait le faire. Sauf que cela à mal tourner et cela à eu pour effet instantané de me changer en chat. Depuis, je vis normalement, ayant gardé l’apparence de mes vingt ans.

« Voilà comment ça s’est passé… C’est pas très rose hein ? Du coup, je pense, je suis sur de rien encore, que les neufs vies du chat sont en route et c’est ce qu’il me fait tenir en vie. Mais je ne suis sur de rien.

Après ce long discourt, il s’était penché sur sa tasse pour en prendre une gorgée. Boire, ça donne soif. Cela était un bon exemple pour lui montrer que Curtis a toujours été méchant. Il croqua de nouveau dans le muffin et mastiqua un moment…

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Auto-dérision et incertitude

J'écoutai attentivement mon oncle tout en sirotant la fin de mon thé perdu dans mes pensées. Les dires de Chaat me semblaient logiques, et je comprenais un peu mieux la haine de Curtis face aux êtres magiques.
Je posai ma tasse sur la table brisant le silence qui s'était imposé et repris la parole.

-Je suis rassurée... Curtis... Est tellement dégoûté par la magie qu'il est impossible qu'il soit encore vivant. Il a fait assez de mal comme ça, c'est beaucoup mieux ainsi. Me rassurais-je en affichant un sourire de compréhension.

Je repensai alors à beaucoup de choses, à tout ce parcours que j'avais subi avant d'arriver jusqu'ici.
Pleine d'auto-dérision, j'en ris et fis part de mon amusement à mon oncle :

-On en aura fait pas mal de chemin dit donc ! Mais tout ça s'est dû passé... Ça rend l'avenir presque ennuyeux et monotone, tu ne trouves pas ?

Je m'étirai alors avant de continuer :

-Moi qui étais impatiente de rentrer chez moi, je ne sais plus vraiment si je dois rentrer ou non avec tout ça... De toute façon, je ne pourrais pas rentrer avant un bon moment...

À moities dans mes pensées, je n'étais pas surs que mes dires soient compréhensifs ou non pour mon interlocuteur. De toute façon, cela n'avait pas forcement d'importance. Je ne savais plus vraiment ou étais ma place désormais... Moi qui étais certaine que Gensokyo était ma maison, Sekuen en avait troublé mes certitudes...

Adminounet

"Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !"

Il sursauta. Il ne s’attendait pas à ce que Marisa vienne poser sa tasse presque comme une brute sur la table pour briser, en quelque sorte, ce silence qui s’était alors installé encore cette mini famille. Chaat baissa les yeux vers la sienne et tenant la hanse, fit tourner le liquide dans son récipient avant de soupirer. Marisa ajouta alors une chose qui fit sourire Chaat. Il était mort ? Étrangement, l’infirmier en doutait. Et c’était bien une des raisons pour lesquelles il avait, plus tôt, demandé s’il était encore vivant. Il soupira derechef. Cela lui semblait étrange car, au fond de lui, étant jumeaux, il l’aurait sentit. Ou alors, peut-être qu’avec tout ce temps, cette capacité s’était envolée… Ou tout simplement, Marisa avait raison et il était bel et bien mort. Il fit claquer sa langue contre son palet puis l’entendit rire. Il lui sourit et posa sa tête dans sa paume de main. Tout ça, s’était passé, disait-elle. En un sens, elle n’avait pas tord. Pourtant, c’était une partie de notre vie que nous avions en commun. Un point commun dans cette adversité. Chaat souffla. Il baissa de nouveau la tête et répondit très calmement :

_ Je pense qu’il ne faut pas cracher sur notre passé, il a fait de nous ce que nous sommes après tout.

Son sourire s’agrandit et ses yeux se fermèrent un instant. Quand il les rouvrit, Marisa était en train de s’étirer et se remettait à parler. Elle voulait rentrer ? Ou non ? Il ne comprenait pas vraiment. Il se posa alors tout un tas de question. Voulait-il, lui aussi rentrer ? Voulait-il abandonner son amant ? Sa nièce ? Ses amis ? Son poste ? Il soupira. Non, il ne voulait pas rentrer chez lui. Il avait peur de ce qu’il aurait pu trouver surtout. Et s’il retournait dans la ville natale d’Augustine ? Avait-elle eu des enfants ? Il secoua la tête comme pour se débarrasser de ces souvenirs qui lui faisaient mal. Il regarda sa nièce et lui sourit alors. Il voulait en savoir plus sur elle. Qu’avait-elle fait après être arrivé à Gensokyo ? L’avait-on bien traité ? Comment s’était-elle retrouvée ici ? S’était-elle fait des amis ? Un petit ami peut-être ? Trop, trop de question. Il ferma les yeux et fit le tri dans celle-ci. Il allait alors commencer par le commencement. Il pensait que c’était mieux ainsi.

_ Dis moi, Marisa. Comment es-tu arrivée à Sekuen ?

Question débile ? Réponse probable : Débile…

Invité

_ Je pense qu’il ne faut pas cracher sur notre passé, il a fait de nous ce que nous sommes après tout.

Je n'étais pas du tout d'accord avec Chaat. Pourquoi s'enfermé dans un passé sombre, quand la vie nous réserve tant de choses ? Si je le pouvais, j'effacerais de ma mémoire tous ces souvenirs ingrats. Certe, ses souvenirs on fait ce que je suis aujourd’hui, mais... A quel prix ?
JE resta un moment silencieuse, en pleine réflexion sur moi même, quand mon oncle repris la parole :

_ Dis moi, Marisa. Comment es-tu arrivée à Sekuen ?

Je leva la tête, presque surprise que sa questions arrive si tard, mes raisons a ma venue ici était trés étrange pour des personnes ignorant Gensokyo. Aussi, je m'efforca à lui répondre de facons compréhensible pour lui.

-Mon amie, Reimu, est une puissante gardienne de la frontiere entre ici et Gensokyo. J'ai du... "la convaincre" de me laissé passé. Personne las-bas ne sais vraiment pourquoi je suis ici.

La convaincre... On c'est battu presque à mort... Je m'en voulais d’ailleurs. Mais les circonstances étaient tels que je n'avais pas le choix. Je soupira tristement avant de continué.

-Comme tu le sais, je suis à la recherche de l'immortalité, maispas seulement. Je recherche aussi un grand magicien de mon monde qui c'est perdu ici. J'ai sentit une magie très puissante, je l'ais donc suivis, du Japon, jusque ici, sur mon balais. Et... ça ma conduit à Sekuen ! Mais depuis que je suis ici... Plus rien ! Je ne ressent absolument rien ! Mais j'aime a croire au destin, et je suis persuadé que je vais trouvé ce que je cherche ici !

Je lui souri enfin, totalement convaincu que j'y arriverais.

Adminounet

Explication en eau trouble... Le thé c'est bon le thé !

Il comprenait alors mieux. Elle venait d’un autre monde, ça, il le savait, mais de là à chercher l’immortalité ! Pourquoi ? Il hésita à lui poser cette question et finalement se ravisa. Il ferma les yeux un instant et se rappela comment il en était arrivé là lui aussi. Une simple coïncidence lui semblait-il. Il soupira et regarda de nouveau par la fenêtre. Il comprenait alors mieux pourquoi elle avait réagit de la sorte quand il lui avait révélé son âge. Lui, qui, d’habitude, mentait toujours sur cela pour éviter les ennuis avait fait une bourde et avait donné son véritable âge. Il regarda Marisa et comprit un peu mieux. Chacune de ses phrases le rapprochait un peu d’elle et semblait donner une réelle mort à Curtis. Il ne savait, ni où il était, ni s’il était mort. Même s’il s’en doutait. Personne ne pourrait vivre aussi longtemps, du moins, quelqu’un d’humain. Il rouvrit les yeux et regarda sa tasse qu’il venait de finir. Il aurait beaucoup aimé en savoir plus sur elle. Comme pour rattraper le temps perdu, peut-être lui donner l’amour d’un père, ou d’un oncle, qu’elle n’avait jamais eu.

Trouvé ce qu’elle cherche ici ? Lui, il avait trouvé ce qu’il cherchait mais ne voulait pas pour autant s’en aller. Ici, ce n’était pas un simple passage, il pensait passer une majeure partie de sa vie, du moins jusqu’à ce que Sea veule s’en aller. Peut-être que si le démon partait, il partirait avec lui. Soudain, il eu un pressentiment. Devait-il en parler avec sa nièce ? Lui expliquer que la dernière fois, sa moquerie : « T’as couché avec un démon ou quoi !? » n’était pas seulement une moquerie mais bel et bien la réalité ? Devait-il lui en parler ? Après tout, elle venait de lui confier des choses, il pouvait bien en faire autant… Il inspira une dernière fois avant de poser une autre question :

_ Tu as quelqu’un dans la vie Marisa ?

Cette question se suivit d’un sourire comme pour dire : « Moi oui, j’ai une affreuse envie de t’en parler mais commence d’abord ». Il se tint le plus droit possible sur sa chaise et croqua dans un nouveau muffin. Il fallait qu’il fasse attention, sinon il allait prendre du poids et il savait que ce n’était certainement pas sexy au lit… Changement de sujet, tout en finesse… Ou pas

Invité

Un chat avec une nana ?

_ Tu as quelqu’un dans la vie Marisa ?

Je manqua de m'étouffer avec mon gâteau. Pourquoi cette question la tout de suite ? Aprés une quinte de toux, je s'eclaircisa la gorge avant de répondre toute rouge en regardant mes mains plisser nerveusement mon tablier :

-Euh... Oui on peut dire ça... Enfin si, oui !

Je fis un gros sourire crispé, pourquoi j'ai cette réaction ? C'est pas la premiere fois que j'en parle en plus... L'amour c'est vraiment une étrange magie. Je me gratta nerveusement la tête avant de reposer à mon tour un question :

-Et toi ?

Je me demande bien qu'elle est le genre de nana qui pourais intéressé mon oncle. Surement le genre de fille super féminine et classe. Je la vois déjà avec un chignon haut, en tailleur avec de haut talon et une jupe crayon.