Sekuen-Seruki
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«Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat

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Chaat
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Chaat
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Feuille de personnage
Âge réel du personnage: 119 canines
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Surnom: Minou
«Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat Vide
MessageSujet: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptySam 19 Jan 2013 - 17:02




Chaat

Bonjour, je m'appelle Chaat, mais on me surnomme parfois Minou. J'ai actuellement 121 ans, car je suis né(e) le 18 Octobre 1897 à Omagh et je suis Irlandais. Il m'arrive parfois de faire quelque chose de ma vie et si je ne suis pas entrain de lire, je suis l'infirmier attitré de Sekuen. Si vous voulez tous savoir je suis interne, vu que je n'ai aucun secret pour toi, tu peux aussi savoir que je suis Bisexuel et je suis en couple avec Sealiah. On me dit souvent que je ressemble à Kise Ryouta de Kuroko No Basket. Je suis dans le groupe des Magician

« Un chat, c'est un cœur avec du poil autour. »

Caractère Chaat est tout d’abord un homme avant d’être un chat. Et comme tout homme, il est ambitieux. Il termine toujours ce qu’il commence dans n’importe quel domaine. Autant sur le niveau professionnel que sentimental. Pourquoi s’arrêter en si bonne voix ? dirait-il. Il est également quelqu’un de particulièrement aimant et romantique. En effet, quand il est en couple, il prend soin de l’autre plus que de lui. Il n’hésite pas à fournir de petites attentions bien spéciales qui le rendent heureux. Oui, c’est un homme heureux. Un homme heureux et toujours souriant. Quand vous ne le verrez plus avec son sourire, c’est que vous avez probablement fait la plus grosse connerie de votre vie. Dans ces cas là, il ne vaut mieux pas être dans les parages car si Chaat n’aime pas la bagarre, il est souvent vainqueur. Il reste cependant quelqu’un de bienveillant, quelqu’un qui cherche toujours le positif dans les situations les plus noirs, les plus extrêmes.

Il est quelqu’un de très curieux qui ne rechignera pas à lire un nouveau livre pour comprendre des modes de vies, des façons de faire ou simplement pour apprendre de nouvelles choses. Un curieux, un rat de bibliothèque. S’il n’avait pas eu cette vocation pour la médecine, il se serait probablement tourné vers la bibliothèque. Lire l’a quelque peu renfermé sur lui-même mais dans un autre sens, cela l’a permis de s’extérioriser, d’être la personne qu’il avait toujours voulu être. Chaat est directe. Il ne mâche pas ses mots, il n’hésite pas à dire ce qu’il a sur le cœur et ce qu’il pense réellement d’une personne. Il est souvent remercié pour cette sincérité mais cela lui a également apporté beaucoup de m’malheur, la perte d’amis chère. Il est également excentrique. Un homme fou fou, disons. Il fait la fête, il rit, il à la joie de vivre et il le montre, procurant les sourires sur les visages amicaux autour de lui. Il choisit ses amis et c’est pour cela que quand il se retrouve avec eux, il n’hésite pas à montrer son vrai côté drôle et pleins de vie. Ce n’est pas un feignent, il se bougera toujours pour ce qu’il pense juste ou pour ses proches. Toujours prêt à aider son prochain.
Lorsque Chaat se trouve être en couple, il est quelqu’un de vraiment jaloux. Il ne supporte pas que quelqu’un s’approche de son être aimé ou qu’il lui parle. Cela est vraiment difficile pour lui mais il tente souvent de cacher ce côté pour ne pas gêner son partenaire. Il est passionné par tout ce qu’il fait et par tout ce qu’il aime.
Cependant, contrairement à tout cela Chaat peut-être sadique, sans pitié. Il lui arrive d’avoir des périodes comme cela ou il n’en a rien à faire de ce que les gens disent ou pensent. Cela dépend vraiment de la personne qu’il a en face de lui.
Le chat lui est comme l’homme mais en plus violent. Il se lâche complètement entre guillemet. Il n’a aucune limite, chassant pour le plaisir. Malgré ses airs mignons, il n’hésite pas à sortir les griffes quand il le faut. Pour les personnes qu’il aime vraiment, il lui arrive d’être tendre même sous cette forme. On peut dire que c’est un peu comme s’il changeait de personnalité. Un chat peureux et agressif. L’opposé complet de l’homme.

Lequel choisirez-vous ? L’homme ou le chat ?  
Physique Qu’est ce que c’est le physique ? La façon dont on voit une personne ou la façon dont cette même personne se voit ? A vrai dire, personne ne le sait vraiment. Il arrive un moment où il faut juste décrire une personne comme nous la voyons. Mais si cette personne se voyait complètement autrement ?


*Mort du Narrateur…*


Bonjour ! Moi c’est Chaat ! Je possède deux apparences bien distinctes que je vais maintenant vous décrire ! Commençons donc d’abord par l’apparence humaine.

Je suis un homme mesurant approximativement le mètre 90. Tout en longueur et en finesse. Je ne pense pas être gros. Non, je pèse 80 kilos, mais c’est essentiellement du muscles. On peut voir apparaitre des abdos bien dessinés. Bref ! Pourquoi on parle de mon ventre là ? Vous ne savez même pas quelle tête j’ai sérieux. Bon ! de haut en bas Chaat ! Je suis blond, mais vraiment blond, presque jaune. Cela m’a toujours étonné d’ailleurs. Mes parents étaient tous les deux bruns et moi, boum ! Je suis arrivé blond. Bref… Donc je suis blond. Mes cheveux sont indomptables. Impossible d’avoir une coiffure à peu près coiffé comme je le voudrais, ils n’en font qu’à leur tête. C’est le cas de le dire. Ils partent en pointe dans tous les sens sur mon visage blanc. Oui, je suis blanc comme un c*l. Malheureusement. Je ne bronze quasiment pas, ce qui est bien dommage. Mon visage est fin, avec des traits forts, comme un homme quoi. Mes yeux sont de la même couleur que mes cheveux, d’un jaune profond, envoutant, bizarre presque. Ils sont formés en amandes je pense. Je n’ai jamais vu une amande mais ma mère me le répétait souvent. Pour ce qui est de mon corps, vous le savez du coup… Ou je me répète ? Non, quand même pas ! Bon, passons directement au reste voulez vous.
J’ai un style vestimentaire bien à moi. Je m’habille toujours en blanc ou en jaune. Jaune… Que je déteste cette couleur et pourtant, c’est bien la seule qui va. Ironie de l’histoire me direz vous. Je ne me sépare jamais de mon écharpe jaune qui est comme ancré sur mon cou. Un jean noir, un t-shirt blanc ou noir, des bottes style Doc Martens® et il ne m’en faut pas plus. Je ne suis pas compliqué. Et puis, bien sur ! Je porte sans conteste ma blouse blanche d’infirmier. Je prends cela très à cœur, quelqu’un dans un couloir doit pouvoir savoir que c’est moi l’infirmier de cet établissement. Bon, je pense que pour l’humain je vous ai tout dit… Ah non ! Ma voix ressemble un peu à celle de Rin Okumura de Blue Exorcist apparemment. Je ne sais pas vraiment ce que c’est mais on me l’a souvent répéter donc je répète comme un débile… Légèrement grave et forte en soit.

Passons au chat à présent. Je fais partie de l’espèce des Bombay, des petites bêtes toutes noires aux yeux verts. Mon poil est soyeux et doux malgré le fait que je n’en prends pas vraiment soin. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir un peu d’herbe, de foin ou d’autre saleté dans mon pelage. Mes yeux sont grands et verts. Ma queue à une longueur acceptable, pas trop courte, pas trop longue. Une queue de chat quoi. Il m’est déjà arrivé de voir des chats sans queue, je ne sais pas comment ils font sérieux ! Bref. Mes crocs sont acérés et propre car ce sont comme mes dents humaines. Je me les brosses en humain, elles sont propres, donc en chat, elles sont propres quoi.
Bon, je crois avoir fais le tour… Je vous laisse avec l’autre pour la suite de mon aventure !


*Mort du personnage et résurrection du narrateur*


Les apparences sont parfois trompeuses et le chat  laisse beaucoup de choses en suspens même si sa description était très détaillée. Il ne voudrait pas révéler ses autres aspects. Vous les découvrirez bien assez tôt…
Quelque chose te différencie ? Chaat possède une cicatrice en forme de spirale sur le ventre, elle est apparu en même temps que sa première transformation. Quelques cicatrices Il possède un jumeau maléfique, Curtis qu'il croit mort et ne souhaite plus aucun lien avec lui. Chaat est actuellement en couple avec Sealiah et vit une romance mignonne avec lui.
Tu veux connaître mon histoire ?

Omagh, Irlande du Nord, 18 Octobre 1897

Les feuilles d’automnes rendaient leurs âmes quand une autre prenait vie.
Un enfant criait. Des cries de joies ? Non, c’est une naissance. Il pleure pour trouver l’air qu’il n’a jamais connu, enfermé depuis ses débuts dans un endroit remplit d’eau. Il ne connait pas ce nouvel endroit. Il veut retourner au chaud, là où il était si bien, comme collé à quelqu’un d’autre. Il était nourrit, sans le savoir, dormait sans compter et bougeait en donnant des coups sans jamais en recevoir à son tour. Il était le maitre de cet endroit. Ou pas. Alors qu’il ouvrait les yeux pour la première fois, laissant ses yeux jaunes prendre la lumière, il vit à ses côtés, une autre personne. Il ne savait pas vraiment de qui il s’agissait, mais il était là et il semblait que la personne qui l’avait porté pendant tout ce temps les tenait. Il ne savait pas où il se trouvait. Il ne savait pas ce qu’il faisait là, mais il était là. Il se mit à penser. A pleurer. Pourquoi ? Il ne voulait pas ! Lui avait-on même demandé son avis avant de le retirer de ce magnifique endroit chaud et rassurant ? Il cligna une fois des yeux comme si ses yeux avaient eu besoin qu’il le fasse. Le temps qu’il ouvre les yeux et voilà quelqu’un d’autre qui apparaissait. Mais qui était-il ? Une autre personne comme lui, était sortit de cet endroit chaud. Peut-être que lui aussi venait de là ! Le blond ouvrit grand les yeux, regardant autour de lui, observant les silhouettes qu’il n’arrivait pas vraiment à distinguer. Des voix ? Du bruit ? Il savait ce que c’était ! On lui avait parlé alors qu’il était dans cet endroit dont lui seul, et l’autre ?, connaissait les recoins. Il entendit un bruit un peu plus clair que les autres. Un son, un mot ? Darragh.

Omagh, Irlande du Nord, 18 Octobre 1900

Trois ans ont passé. Trois longues années et sans surprise. Rien n’avait changé. Tous les jours étaient les mêmes, Darragh se levait, se faisait embêter par Curtis, son petit frère de 4 minutes, allait manger, et filait dans le jardin pour regarder les oiseaux dans le ciel. Il voulait être libre. Oui, il n’avait que trois ans et pourtant, il semblait en avoir dix de plus mentalement. Il avait quasiment su parler de suite contrairement à son frère, il avait su marcher, courir, penser, et même écrire. Il n’avait presque pas besoin d’aller à l’école et cela arrangeait ses parents qui ne roulaient pas forcément sur l’or. Curtis lui, au contraire, devait y aller et ne parlait pas encore. De ce fait, les deux frères partageaient les cours, Curtis allait à l’école et à la maison, il faisait la leçon à son frère qui retenait tout rapidement, faisant souvent rager Curtis qui ne comprenait pas comment son frère pouvait apprendre aussi vite. La plupart des autres familles ne mettaient pas leurs enfants aussi tôt à l’école car cela coûtait trop cher. Cependant les O’Hara voulaient le meilleur pour leurs enfants, ils voulaient avoir une bonne descendance, une bonne suite dans leur métier compliqué. Ils voulaient en faire deux brillants médecins ! Ce n’était pas qu’un rêve, il savait que cela était possible, que les deux enfants reprendraient là où ils se seraient arrêtés.

Aujourd’hui, on fêtait leurs trois ans. Trois ans de bonheur pour les deux nouveaux parents. Rien n’avait jamais débordé. Les enfants s’étaient toujours bien tenu, ils avaient toujours été sage et ne bougeait pas excepté chez eux, dans leurs jardin. C’était le seul endroit où ils se permettaient d’être turbulent. Des enfants bien élevés, sage et innocent. Des enfants de sorciers. Oui, ils ne le savaient pas encore, mais leur père était un sorcier du premier ordre. Autrement dit, un sorcier très puissant. Lors de la première échographie, le médecin qui avait examiné la mère leur avait dit qu’en elle, un être bienveillant et un être malfaisant se disputait la place et les pouvoirs. A la deuxième échographie, il en avait été décrété que l’enfant bienveillant avait vaincu et récolté tous les pouvoirs si bien que le deuxième être était un parfait humain, tout comme leurs mère. Bref, revenons au jour où tout bascula…

Quelques enfants s’amusaient dans le jardin. Ils fêtaient l’anniversaire de Darragh et l’anniversaire de Curtis. Ils avaient tout deux trois ans mais en faisait beaucoup plus comparé à leurs amis. Un gâteau ornait la table où une dizaine de chaises l’entourait. Des ballons, des serpentins, des cotillons. Tout ce qu’il fallait pour faire un bon anniversaire. Leur mère, Scatha, semblait heureuse et faisait un petit discours, remerciant les enfants de bien avoir voulu faire le déplacement pour célébrer l’anniversaire de leurs camarade de classe. Tout se passa correctement, l’ouverture des cadeaux, la dégustation d’un gâteau fait maison, quelques jeux qui donnent le ton de la journée. Mais, à tout évènement heureux, un effet tragique. Les deux enfants jouaient à chat. Darragh et Curtis se poursuivaient avec leur éternelle chansonnette qu’ils avaient eux-mêmes créé, idée pour une fois enfantine :

« De quoi te caches-tu Chaat ?
Je me cache de toi, Souris ! »


A cause de cette chanson, les deux frères c’était donc donné ces surnoms, Darragh se surnommait donc Chaat et Curtis Souris. Etrange, n’est-ce pas ? Et pourtant aujourd’hui, lors de leur troisième anniversaire, Curtis l’appela par son prénom et ses yeux changèrent d’effet, de ton. Passant d’un regard heureux à un espèce de regard sadique. Darragh s’arrêta net et se tourna vers son frère qui se jeta sur lui, le rouant de coup. Le blondinet se mit donc à hurler, à crier sa douleur, son malheur, son incompréhension. Sa mère accourue rapidement auprès d’eux attrapa son fils brun avant de l’éloigner de son frère, recroquevillé sur lui-même, l’arcade ouverte et du sang coulant lentement sur sa joue. Le blond pleurait sans bruit, des larmes coulaient lentement, se mêlant au sang pour finir dans l’herbe, la teintant d’un doux rouge. Darragh ne voulu plus revoir Curtis pendant de longs mois à la suite de cela… Il ne comprenait pas ses agissements. Il ne comprenait pas se revirement de situation, ce changement de regard de la part de son frère. Il n’avait jamais vu cela, il ne comprenait vraiment pas. Il ne lui parlait plus, et c’était mieux comme cela. Il avait eu mal, il avait toujours mal. Mal d’avoir perdu un frère. Mal d’avoir à passer le reste de sa vie en ne pensant qu’il n’avait plus de frère. En pensant qu’il était seul. Juste seul. Ce jour, les parents comprirent ce qu’on leur avait dit lors de la première échographie. Curtis, il n’y avait aucun doute, était la partie démoniaque. Darragh possédait donc les pouvoirs. Ils allaient devoir s’en occuper rapidement. Élevés Curtis comme un enfant normal en lui cachant ce lourd secret.


~Plus Tard...~


Darragh s’était renfermé sur lui-même, devenant solitaire et rat de bibliothèque. En effet, il passait tout son temps à la bibliothèque municipale, enchainant les livres, les ouvrages, les journaux qui lui tombait sous la main. Peut lui importait la nature des écrits, tout ce qu’il voulait, c’était lire, oublier, penser à autre chose. Ses parents ne s’inquiétaient pas vraiment, ils savaient pertinemment que leur fils possédait une grande intelligence, et le voir lire comme cela leur inspirait plutôt de la fierté que du souci. Curtis, lui aussi, s’était enfermé, mais dans sa chambre, regardant les oiseaux et les imaginant mourir devant ses yeux, explosant, les entrailles volant et venant s’écraser au pied du jeune garçon. Il lui arrivait parfois de pousser un rire étrange dans la maison, seul, pour une raison dont lui seul possédait l’explication. Les deux frères qui avaient donc toujours été soudés se retrouvaient, du jour au lendemain, totalement opposé et détesté. Ils ne pouvaient plus se voir, du moins, surtout Darragh….

Les années passèrent lentement, chacun faisait sa vie de son côté, ne parlant jamais de l’autre aux autres, aux amis, à table. Jamais. Il ne se parlait plus. Cela avait été l’action qui avait tout détruit. Leur relation, leur fraternité, leur vie. Quand ils se parlaient, ou du moins les seuls fois où ils s’adressaient la parole, ils empruntaient encore leur surnoms, Chaat et Souris, n’osant pas prononcé le nom de l’autre. Si bien qu’avec le temps, on finit par appelé Darragh, Chaat. Tout le monde le connaissait sous ce nom, oubliant presque son vrai prénom. Cela ne le dérangeait pas.
A l’école, où il avait finalement mis les pieds pour des études supérieurs, il était toujours premier, il n’avait pas vraiment de difficulté, dans aucune matière et sa mère le voyait déjà à ses côtés en tant que médecin. Et lui aussi, voulait le devenir. Il aimait bien les autres, sauf Curtis. Il voulait aider, éviter que des situations comme la sienne ne se reproduisent. Clairement, il voulait être utile. Il étudia alors les livres d’anatomies, de chirurgie, de médecine que possédait la petite bibliothèque dont la plupart des livres avaient déjà été lu par Darragh. Il apprit dur. Pendant des années. Les jours se succédaient, tous pareils. On aurait presque pu croire qu’il avait les fesses collées sur la chaise de « sa table » comme il l’appelait. Au fond de la bibliothèque, près de la fenêtre, caché de tous, et surtout, dans le silence. Darragh a maintenant 10 ans. Il connait tous les livres par cœur, ne fait que les relire, les réécrire sur d’autres feuilles pour être sur de bien avoir assimilé tous les mots présents dans chaque ouvrage. Il referme le dernier livre. Le dernier. Il pose sa main sur la vieille couverture et sourit. Il a terminé. Il sait bien qu’il lui reste beaucoup à apprendre, mais il possède déjà une bonne base théorique. Il se lève. Pose sa carte sur le bureau de la bibliothécaire et lui dit en revoir. Elle le regarde partir, souriante, se disant que c’est probablement la dernière fois qu’elle le voit. Que bientôt, il grandira et rentrera à l’école des plus grands. Il pousse la porte et pose un pied dehors. Il fait froid, c’est l’hiver. Il souffle sur se mains pour les réchauffer et de la buée se forme. Il relève les yeux pour regarder devant lui, et Curtis, droit comme un piquet qui le fixe. Voilà des semaines qu’il ne lui a pas parler. Voilà des mois qu’il n’a pas prononcé son nom. Il avait même fini par oublier son visage. Darragh ne devait pas lui parler, il aurait trop envie de lui dire ce que ses parents lui avaient avoués l’autre jour : il était un sorcier, mais pas Curtis. Il aurait bien envie d’exclamer sa joie avec son frère, il aurait voulu retrouver leur relation d’autrefois, mais cela n’était plus possible. Rien n’était plus possible avec Curtis. Sa mère lui avait dit qu’il était sa partie malfaisante. Comme s’il n’avait jamais du avoir qu’une seule personne et finalement s’était séparé en deux pour formé la bonne et la mauvaise partie d’une seule et même personne.

Darragh enfonça son nez dans son écharpe qu’il venait de finir d’enrouler autour de son cou et passa, sans parler, sans le regarder, à côté de son frère. Il ne voulait pas lui parler, il ne voulait pas avoir à faire avec lui. Il savait que s’il lui parlait, cela allait probablement mal finir. Il ne voulait pas. Il n’en avait pas le courage disons. Il passa donc à son côté sans dire un mot, l’écharpe sur le nez pour cacher son expression. Curtis se mis donc a parler se qui fit arrêter Darragh d ans son élan. Il s’arrêta net, sans même se retourner, il l’écouta lui raconter qu’il savait qu’il n’était pas normal et qu’il lui en voulait. Il lui en voulait d’avoir hérité, il le savait, des pouvoirs de sorciers de leur père. Il se tut un instant. Darragh sentit son cœur se mettre à battre rapidement dans sa poitrine. Il sent qu’il a mal. Il a l’impression que son cœur l’oppresse. Il ne dit rien, écoute encore seulement. Curtis ajoute qu’il en a parler. Il n’est plus dans le secret. Un homme viendra bientôt le chercher. Un homme viendra pour lui prendre ses pouvoirs. Il viendra. Pour lui, ses pouvoirs. Darragh entend son frère pousser un rire malveillant et s’en aller, lentement, dans le sens contraire. Darragh resta seul, debout, au milieu de cette rue. 10 ans et déjà tellement de responsabilité. Quand on le voit, on ne pense pas à son âge. On se dit qu’il est grand, vieux, mais certainement pas encore enfant. Il se laissa tomber sur le sol. S’assit et ne bouge plus. Son frère l’avait dénoncé. Il avait révéler son secret. Mais comment l’avait-il su ? Il rentra chez lui, dans le silence, la tête baissé vers ses pieds, ne sachant que regarder, ne sachant que dire. Il avait peur que les gens dans la rue ne le reconnaissent. Il était plutôt connu dans le village. Connu comme celui qui passait son temps dans la bibliothèque, à étudier dur. Il ne savait que faire maintenant. Il avait lu beaucoup de livre, connu beaucoup de raison différente de se mettre à pleurer, de partir, de tout abandonner, mais il resta là, devant la porte de chez lui à se demander si son frère était à l’intérieur ou s’il était réellement partit. Il poussa la porte de chez lui, n’entendant plus un bruit. En général, quand il rentrait à cette heure là, ses parents parlaient fortement pour savoir ce qu’ils avaient fait pendant la journée, ce qu’ils voulaient manger pour le soir même ou bien encore ce que leurs enfants feraient quand ils seraient plus grands. Mais là, pas un bruit. Darragh eu un frisson, un mauvais pressentiment. Il ne savait pas pourquoi mais il n’avait pas envie de rentrer chez lui. Il regarda donc la porte ouverte, son entrée dans laquelle trônaient magnifiquement les chaussures à talons de sa mère et les baskets de son père, revenant probablement du footing. Son cœur s’accéléra. Que se passait-il dans cette maison… ? Il inspira à fond et entra. Ne prenant pas le soin d’enlever ses propres chaussures. Le vent souffle par la fenêtre ouverte de la cuisine sur la gauche. Il avance vers le salon le cœur battant. Il sentait l’air froid passer dans ses vêtements comme s’il avait s’agit de la mort en personne qui venait le chercher. Il posa un pied sur le seuil de son salon et sentit une odeur cuivré. Il ne savait pas d’où cela venait et il le sut rapidement quand il posa un deuxième pied dans la pièce. Une mare de sang inondait son tapis blanc, se dirigeant lentement sous son canapé avant de doucement coulé devant lui. Une expression d’horreur inonda le visage du jeune homme quand il vit son frère dans le fond de la pièce, un couteau dans les mains, un homme à ses côtés, ses parents gisant sur le sol. Il n’osa pas bouger. Il n’entendait plus rien. Il savait qu’il y avait un problème et que son frère en était la cause mais il ne voulait pas le croire. Ce qu’il lui avait dit quelque temps auparavant revint étrangement à son esprit et il tenta alors de s’enfuit. Il fit demi-tour et leva la jambe pour se mettre en course mais il avait été trop long. L’homme qui se tenait aux côtés de son frère l’avait attrapé. Il le tenait dans ses bras, une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Darragh savait qu’il ne s’en sortirait pas. Il savait qu’il était un sorcier, mais il ne savait pas se servir de ses pouvoirs. Bien utile…  Il se débattit dans les bras de son agresseur et regarda son frère avec des yeux pleins de colère. Il avait finalement exécuté ce qu’il lui avait dit plus tôt dans la journée. Il n’en revenait pas. Il venait de tuer de sang froid, un sourire au bec, ses parents. Ses parents ! Darragh se mit à crier. Il ne comprenait pas son frère. Puis, il se stoppa net dans ses mouvements. Il venait de se rappeler ce que sa mère lui avait dit lorsqu’elle lui avait avoué qu’il était un sorcier. « Ton frère est le côté malfaisant de la magie, la magie noir en quelque sorte ». Il serra les dents, faisant blanchir ses gencives. Qu’allait-il faire de lui maintenant ?

Quand il se réveilla, il était allongé sur une table froide. Il ouvrit difficilement les yeux et se fit agresser par la lumière des lampes qui le fixait. Il tenta de se frotter les yeux. Il tenta de bouger, mais il s’aperçu bien vite qu’il était attaché à cette table froide. Dans l’ombre, au fond de la petite pièce dans laquelle il se trouvait, une silhouette se détacha. L’homme qui se trouvait être avec son frère tout à l’heure le regardait, un couteau dans la main gauche. Il se mit à incanté. Un autre sorcier ? Darragh écarquilla les yeux quand il se rapprocha de lui avec son couteau en chantant ses formules qu’il pensait être magique. Qu’allait-il se passer ? Darragh ferma fort les yeux. Il ne voulait pas voir la suite. L’homme le regarda avoir peur. Un sourire étira son visage et lui attrapa la main pour y planter le couteau. Darragh ouvrit les paupières en un coup sec et se mit à hurler. Pourquoi ? Pourquoi… ? Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Il ne pouvait pas supporter cela. Ce n’était définitivement pas possible. L’homme continua de raconter ses trucs et planta un deuxième couteau dans son autre main. Le jeune sorcier poussa un second crie qui envahit rapidement la pièce, se répercutant sur les murs avant de s’amplifier tel un écho. Il s’évanouit…

Quand il se réveilla, il était toujours sur cette table, mais elle ne lui semblait plus froide. Etrangement, ses pieds ne dépassaient plus et il lui semblait avoir une sorte de couverture. Il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il secoua la tête comme pour rétablir l’image qui lui semblait être en noir et blanc. Que se passait-il ? Il regarda ses mains qui n’était plus attachés et qui ne saignait plus. Les couteaux avait disparu et du poil noir avait recouvert ses mains. Une incompréhension se lu rapidement sur son visage. Il tenta de se lever, mais impossible de se mettre debout, il du marcher à quatre pattes. Etrangement, cela fut beaucoup plus simple pour lui. Il regarda de nouveau ses mains, mieux cette fois et se rendit compte que des coussinets avaient prit place sous ses mains. Etait-il devenu un chat ?
Il tenta de parler, de se parler à lui-même. Il comprenait et cela sonnait exactement comme avant. Rien n’avait changé de ce côté-là. Il leva les yeux pour regarder autour de lui.

L’homme qui l’avait attaché ici se trouvait sur le sol comme s’il s’était pris une explosion. Une petite flaque de sang se répandait doucement sur le sol. Il ne voulait pas en savoir plus. Il se mit à marcher comme il put et s’en alla. Il passa par une petite trappe, semblant mener vers l’extérieur. Tout ce qu’il voulait, s’était s’en aller. Il voulait aller voir ailleurs, retourner chez lui. Puis, en repensant au trajet pour rentrer, il se rappela que plus personne ne l’attendait chez lui. Ses parents étaient morts. Son frère était un abruti. Il se mit alors à pleurer. Cela faisait bien longtemps que ses larmes n’avaient pas coulé. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressentit ce vide dans son être. Il ferma les yeux un instant et se remit rapidement à courir. Il ne voulait pas qu’on le rattrape. Il ne voulait pas qu’on le retrouve… Il passa les deux années qui suivirent à bouger. Il voyagea, visita ce dont il n’avait jamais eu l’occasion de voir. Il fit des choses qui lui firent oublier quelque peu son passé sombre et tragique. Comment avait-il pu partir en un sens ? Il avait fait ce qu’il pensait être juste. Une fois qu’il avait été libre, il était retourné chez lui avant d’enterrer ses parents, avec de belles pierres tombales. Etrangement, cette évènement avait éveillé ses pouvoirs si bien qu’il lui arrivait, de temps à autre, de les utiliser sans vraiment savoir comment il faisait ni ce qu’il allait faire. C’est comme cela qu’il avait réussi à creuser deux grands caveaux pour ses parents ainsi que faire apparaitre de magnifiques pierres de marbres. Il ne savait pas comment il s’était débrouillé pour faire cela, mais cela avait été fait. Il pensait que cela avait un rapport avec ses émotions mais il n’en était certainement pas sur. Il était à présent dans une grande ville, lui semblait-il… Il avait toujours vécu à la campagne si bien qu’une ville qui possédait un peu plus de modernisme que sa ville natale lui paraissait être une grande ville.
Il était sous un pont, tentant d’éviter les gouttes d’eaux qui tombaient fortement sur la chaussée. Il n’avait pas trouvé de son solution à son problème d’apparence si bien que cela faisait deux ans qu’il se trimbalait en chat, noir aux yeux verts. Il avait finalement découvert qu’il ne se trompait pas, à la base. Il avait été un chat depuis cet incident. Il passait beaucoup de temps à réfléchir sur les raisons de sa transformation. Il se demandait s’il n’était pas devenu un change-forme. Il en avait entendu parler dans les livres qu’il avait lus à la bibliothèque dès son plus jeune âge. Mais étant donné qu’à la base, il était un sorcier, il ne savait pas s’il devait considérer cela comme un de ses pouvoirs ou comme quelque chose qu’on lui avait rajouté. Il préférait ne pas y penser et plutôt se demander ce qui avait bien pu provoquer cela. C’est sous ce pont qu’il rencontra la première personne qui osa lui parler, qui osa lui adresser la parole. Une femme, une jeune femme qui s’approcha de lui en lui parlant très lentement. Elle tendit gentiment la main pour le caresser. Elle le prit dans ses bras et il se laissa faire, il n’avait pas peur d’elle. La guerre faisait pourtant rage autour de lui mais il fit con fiance à cette première femme. Si ses parents avaient été encore en vie, ils l’auraient probablement grondé. On ne parle pas aux inconnus qu’on lui disait. Mais pour une fois, il mit les conseils de sa mère dans un coin de son esprit. Il se laissa prendre dans les bras et elle se mit à courir comme si elle fuyait quelque chose. Il se calla et planta légèrement ses griffes dans le pull de la femme qui le tenait. Il ferma les yeux, il ne voulait pas voir ce qu’elle fuyait ou même où elle allait. Derrière lui, un éclatement retentit d’un coup ce qui le fit sursauter. Il voulait simplement oublier ce paysage cauchemardesque. Il ferma de nouveau les paupières et s’accrocha comme si sa vie en dépendait à la jeune femme. Quand elle s’arrêta finalement, il entendit son cœur battre la chamade. Elle venait de courir une sorte de marathon. Elle était adossée à un mur, la tête posée contre celui-ci, reprenant tant bien que mal sa respiration. Elle marcha ensuite doucement, posant ses pieds lentement, doucement sur le sol comme pour ne pas faire de bruit. Elle ouvrit rapidement une porte et s’y engouffra. Elle souffla de soulagement et entra rapidement, laissant ses chaussures derrière elle. Elle laisse ensuite tomber Chaat qui continua de la regarder de là où il était. Elle était incroyablement belle et devait avoir son âge. Il sourit intérieurement et miaula. Elle le regarda, souriante et s’approcha de lui avant de le caresse entre les deux oreilles. Il se mit à ronronner. Il était bien. La demoiselle se rapprocha de lui, le portant de nouveau. Elle se mit à parler, d’une voix douce et calme qui donna des frissons au Bombay.

_ Bonjour petit chat. Excuse-moi de t’avoir trimballé partout, mais si tu étais resté là bas, je ne sais pas ce que tu serais devenu. Moi, c’est Augustine. J’espère que tu resteras avec moi !

Et son sourire… Chaat ne savait comment le décrire. Il était éclatant, vrai, immense, magnifique. Il passa beaucoup de temps auprès d’elle, ne cherchant à présent plus à redevenir humain. Il voulait rester près d’elle, la protéger. Il dormait avec elle, respectant son intimité tout de même, mangeait avec elle, riait avec elle, jouait avec elle. Elle était devenue sa raison de vivre, son oxygène. Rapidement, ils arrivèrent tout deux à 16 ans. Et un soir, alors que Chaat dormait contre Augustine, elle se mit à crier. Il ouvrit rapidement les yeux, cherchant ce qui avait bien pu produire ce cri de la part de la jeune femme. Il se releva mais tomba au sol, face contre terre, nu. Il regarda son corps redevenu humain. Il écarta les mains, souriant. Il venait de retrouver sa forme normale. Il forma un poing et poussa un « Yes », heureux. Il posa ensuite ses yeux sur la demoiselle qui se cachait les yeux d’une main, l’autre tendu vers l’avant, entièrement rouge.

_ T’es qui toi !? Qu’est ce que tu fous dans mon lit ?!

Chaat se trouva attendrit devant elle. Il se cacha le bassin avec la couette qui était tombé avec lui et s’approcha doucement.

_ Je ne te veux aucun mal. Ne t’en fais pas. Qui suis-je ? Et bien, jusqu’hier, je ressemblais encore à un chaton noir. Ce que je fous dans ton lit ? Je m’y suis endormi, hier soir, contre toi.

Il relève les yeux pour la fixer. Elle ouvre la bouche, surprise.
_ Neige ?

Chaat se mit doucement à rire et s’assit en tailleur sur le sol, cachant encore son intimité à présent dévoilé.

_ Ouais.

Il se gratta l’arrière de la tête, baissant les yeux.

_ C’est un peu ridicule pour un chat noir neige non ? [il rigole doucement] Mais en vrai, moi c’est Chaat. Pas très original hein.

Elle le fixait, surprise, une main devant sa bouche. Elle n’en revenait pas. Son chat s’était transformé en beau jeune homme blond. Elle s’approcha, lentement et posa sa main sur son nez. Elle s’attendait à ce qu’il réponde comme il en avait l’habitude. Cela en était même devenu un jeu. Il sourit et tenta d’attraper ce doigt entre ses dents. Elle recula rapidement, se retrouvant collée contre le mur de nouveau.

_ Comment ? Pourquoi ? Hein ?!

Elle écarta les bras, attrapant ce qui trainait sous ses mains, ici, des coussins, et elle lui lança à la figure en pleurant.

_ Tu m’as menti ! Tout ce temps ! Tu m’observais ! Pervers !

Elle se mit ensuite à rougir, en se cachant comme si cela se passait exactement devant elle. Et pourtant, il avait toujours fait très attention à ne jamais être dans la même pièce lorsqu’elle se changeait, lorsqu’elle allait à la douche. Il baissa les yeux en souriant. Elle allait le virer de chez lui, c’était évident. Et cela continuerait encore. Il serait seul, vivrait dans la rue sans aucun moyen de savoir comment redevenir un chat.

_ Je ne t’ai jamais regardé. J’ai toujours fait très attention. Pardon.

Ils avaient passé quatre ans ensemble. Quatre ans de bonheur où elle avait enfin su retrouver le sourire. Quatre ans où elle avait tout dit à ce chat qui se révélait être un homme. Elle se mit à pleurer. Elle venait de perdre son meilleur ami. Elle venait de perdre son confident. Elle le regarda, les yeux pleins de colère. Elle lui cracha toute sa haine, toute sa tristesse et il ne bougea pas, encaissant tout ce qu’elle pouvait lui lancer. Quand elle fut finalement calmer, elle baissa les yeux, honteuse. Ils parlèrent, longuement. A la fin de la conversation, Chaat lui avait raconté ses malheurs, les raisons pour lesquels il était devenu un chat. Tout ce qu’il avait vécu, il lui avait raconté. Comme elle, qui par le passé lui avait raconté ses problèmes, sa vie, il en avait fait de même. Elle l’écoutait, sagement, silencieusement. A la fin de son discours, elle s’était jetée à son cou, lui demandant pardon. Chaat avait été touché par ce geste, avait sourit et l’avait enlacé. Il s’était regardé, les yeux pétillants et dans un élan de désir et d’amour probable, il avait fait l’amour…

Finalement, contrairement à ce que pensait Chaat, elle l’avait pardonné. Ils avaient fini par continuer à vivre ensemble, par sortir ensemble. A l’école, Augustine le collait. Evidemment, il avait été obligé d’y aller. Elle ne voulait pas le laisser seul chez elle. Et il voulait apprendre de nouvelle chose. Elle le collait, elle jouait la parfaite petite-amie. Chaat était heureux. Enfin. Ils coulaient de petits jours heureux comme s’ils avaient été un vieux couple. Tous les enviaient. Tous voulaient que leur couple ressemble au leur. Ils se disaient tout, ne s’embrouillaient jamais et s’aimaient comme au premier jour.
Mais comme après le beau temps, la tempête arriva.

1914, la guerre éclata. Ils avaient tout deux dix-neuf ans. La peur s’empara de tous les habitants, de toute la planète. A dix-neuf ans, Chaat se sentait incroyablement concerné par cela. Il avait envie de servir son pays. Mais, il ne voulait pas quitter Augustine. Il hésita longuement. Puis, sur un coup de tête, il s’engagea. Il rentra chez lui, en tenu militaire et se posta devant sa bien aimée. Elle se mit à pleurer, le retenant comme elle pouvait, mais rien ne faisait. Il s’en alla, claquant la porte, laissant Augustine en larmes sur le sol de l’entrée. Il se dirigea donc vers les camps d’entrainements.

Et deux mois plus tard, il était sur le champ de bataille… Il lui écrivit des lettres, toutes les semaines mais ne recevait jamais de réponse. Il avait l’espoir de al revoir quand il reviendrait, il avait l’espoir de rester en vie. Il se battit, mais se trouve bien plus utile dans l’infirmerie où il termina Médecin. Il passa son diplôme, sur le terrain et passa le reste de la guerre dans les tentes. Bien que son supérieur l’appela de temps à autre pour faire les premières lignes. Il n’aimait pas cela. L’odeur du sang, les corps sans vie sur le bord des tranchées. Non, clairement, il aurait tout donné pour être auprès de celle qu’il aimait. Il écrivit des journaux décrivant ce qu’il vivait sur les différents champs de bataille. Pendant la guerre, il fut, contraint d’utiliser ses pouvoirs pour se soigner d’une blessure et fut ensuite arrêté mais fut tout de même gardé pour sauver les soldats blessés. A la fin de la guerre, qui arriva trop vite à son goût, il fut enfermé dans une des prisons des forts, jugé comme prisonnier de guerre. Sa cellule était rudimentaire, un simple matelas dégarnis à même le sol, un simple trou pour toilettes. Il passa un long moment dans cette cellule, il ne savait pas exactement combien de temps cependant. Il rêvait, chaque soir, chaque nuit, de revoir Augustine, de la prendre de nouveau dans ses bras, de l’embrasser encore une fois. Il aurait tout donné pour sortir de cette cellule. Il s’était souvent dit qu’utiliser ses pouvoirs auraient été simple. Il aurait pu s’enfuit, s’échapper facilement. Mais, il ne voulait pas donner raison aux personnes qui l’avaient mis là. Il ne voulait pas qu’ils le jugent pour plus qu’il n’avait fait. Après tout, il n’avait fait que se guérir. Le soir, souvent, il pleurait silencieusement, murmurant le prénom d’Augustine.

Comme si son rêve avait été entendu, la porte de sa cellule s’ouvrit lentement sur une silhouette. Une silhouette fine, féminine. Il tenta de garder les yeux ouverts et de deviner de qui il s’agissait. Il avait entièrement perdu espoir. Quand celle-ci se rapprocha et arriva au niveau de son visage, il ouvrit grand les yeux, il se mit même à pleurer. Il était sale, ne se lavant qu’une fois par semaine, il pensait, ne se brossant presque plus les dents. Augustine se tenait devant lui, le visage déformé par la tristesse et la peur. Elle se leva, se retourna vers le gardien et prononça des mots que Chaat n’entendit ou ne comprenait pas. Il tomba, comme une masse, tombant dans les pommes.

Quand il se réveilla, il était dans un vrai lit. Il ouvrit doucement les yeux et regarda autour de lui pour tenter de deviner où il pouvait bien se trouver. Il se releva sur les coudes et reconnu facilement son ancienne chambre, celle qu’il partageait avec Augustine. Il se laissa tomber de nouveau sur le lit. Il était seul. Il ferma les yeux, se retenant de verser une larme de plus. Il se reprit rapidement en main et sortit du lit. Il s’habilla et se dirigea vers le salon. Personne. La salle de bain. Personne. Il fouilla entièrement l’appartement et rien. Il était complètement seul. Il se laissa tomber sur le sol, regardant ses mains et attendit. Personne. Il attendit, toute la nuit et tout le jour. Rien. Il se leva lentement, ses articulations craquant violemment. Il se dirigea vers la cuisine où il trouva une lettre. Il ne l’avait pas vu. Il ouvrit grand la bouche et se jeta dessus avide de savoir ce qu’elle contenait.


« Cher Chaat,
Je voulais t’envoyer une lettre quand tu étais au front. Je voulais. Mais j’ai été trop fière, je me suis dis que tu m’avais abandonné. Que tu m’avais laissé pour courir vers une mort certaine. J’étais effondrée. Je ne m’en remettais plus. Jamais je n’avais autant pleuré. Mais je m’en suis remise. Tu m’as laissé, trois ans, toute seule. J’ai refais ma vie. Je suis désolée. Je ne supportais plus ton absence. Je suis partie, j’ai trouvé quelqu’un de bien, quelqu’un qui ne m’a pas laissé. Tu te souviens ? Au lycée, quand on nous disait que nous étions le couple parfait ? Et bien, ce n’était qu’une façade. Je ne te le répèterais jamais assez, mais tu m’as abandonné. Cet homme, je l’aime, moins que toi, mais tout de même. Il me rendra heureuse, j’en suis sur. Ne m’en veux pas.
Alors, imagine ma surprise quand j’ai appris que tu étais enfermé, depuis tout ce temps, dans une prison des forts de guerre. Je n’ai pas compris pourquoi au début. Et puis, quand ton capitaine m’a expliqué que tu possédais des pouvoirs, j’ai été, comment dire. Encore plus blessée. En plus de m’avoir abandonné, tu m’avais toujours mentit. Tu me l’avais caché. A moi. J’ai été énormément blessé. Et on m’a demandé de venir vérifier ton identité. Savoir si tu étais toujours vivant. J’étais… curieuse. Alors je suis venu. J’ai réussi à te négocier une semi-liberté, dans cet appartement. Ce n’est pas le vrai au cas où tu aurais eu quelques doutes. Tu es tombé dans un coma assez profond et tu as dormi longtemps. Très longtemps. Nous avons eu le temps de refaire notre ancien chez « nous » dans cet endroit, gardé et fermé par les gens qui te surveillaient dans ton ancienne prison. J’ai été sympa tout de même. J’ai réussi à t’avoir une vie un peu meilleure. Mais tu seras seul. Aussi seul que je l’ai été.
Si jamais tu sors d’ici, ne me cherche pas, ne me trouve pas. Je ne veux plus te voir.
Je te hais.
Augustine. »
Cela avait été de trop pour Chaat. Il était enfermé dans un endroit qu’il connaissait sans vraiment le connaitre. C’était étrange. Il se mit à briser tout ce qui lui tombait sous la main. Il se mit à hurler, à montrer sa rage. Il venait de perdre la seule personne à qui il avait tenu. Il tomba de nouveau. Et il resta, dans cet appartement, pendant cent jours et cent nuits. Juste assez de temps pour trouver un plan pour s’évader de cet endroit. Il n’avait montré sa seconde forme à personne. Et Augustine n’avait pas du en parler, sinon elle l’aurait écrit dans sa lettre pour se moquer de lui. Il repéra l’endroit par lequel le plateau de repas passait. Juste assez grand pour qu’il passe. Il prépara alors, analysant les façons dont la trappe s’ouvrait. Il étudia un long moment. Et, quand il fut prêt, il se lança. Il ronronna et se faufila dans la trappe. Le gardien qui lui livrait, tous les jours, son repas, fut étonné de voir un chat sortir de l’appartement censé être peuplé d’une seule personne. Il attrapa le chat et Chaat en fut très heureux. Il le fit sortir, souriant et il ne se pria pas pour partir de cet endroit de malheur. Il couru, encore, et encore, jusqu’à être très loin de ce lieu. Quand les gardiens s’aperçurent qu’il n’était plus là, il était déjà trop tard. Chaat était loin. Très loin.
Il s’arrêta, devant une rivière et se regarda. Il se changea en homme, observant ses traits tirés par la fatigue, par la faim et par la soif. Il aurait voulu ne s’être jamais engagé dans l’armée. Il aurait voulu effacé cette erreur, il aurait voulu… Chaat se retrouva de nouveau seul. Et alors qu’il pensait que tout était perdu, un homme se rapprocha de là où il était. Il l’entendit immédiatement arrivé et se retourna vivement. Un homme, aveugle, assez âgé se posta devant lui.

_ Je crois qu’il y a un chat qui demande de l’attention par ici.

Cet homme devient rapidement son mentor. Son ami. Sa seule famille. Il s’appelait Jeanon. Jeanon était un musicien reconvertit. En effet, en discutant un peu plus avec lui, Chaat découvrit qu’il était maitre d’armes pendant la guerre. Aveugle de naissance, Jeanon avait toujours du se débrouiller par lui-même. Et c’est ce qu’il apprit à Chaat. Il lui apprit à se battre correctement, il lui apprit à survivre. Il lui apprit tout ce dont il avait besoin pour le reste de sa vie. Jeanon était quelqu’un de bon, il était quelqu’un de fière, de puissant et de drôle. Chaat passa de très bon moment auprès de lui, sans doute les plus belles années de sa vie. Il possédait une petite cabane dans la forêt près de laquelle ils s’étaient rencontrés et vivait tel un reclu de la société n’ayant que la nature pour l’aider dans ses tâches. Il mangeait ce que lui donnait la terre, il se chauffait avec le bois mort qu’il trouvait et se lavait avec l’eau de pluie. Tel un Robinson Crusoé, il avait récrée une mini ville loin de tout pour sa personne. Et Chaat vivait à présent avec lui. Tout se déroulait parfaitement. Jeanon lui avait apprit tout ce qu’il fallait savoir si la nature, sur les ressources qu’il pouvait y trouver. Chaat était de nouveau heureux. Heureux et entouré. Peu, certes, mais bien entouré.

Cependant, comme dans toutes les bonnes histoires, des malheurs, encore, surviennent. Chaat était partit chasser pour le diner du soir quand il entendit crier en direction de la cabane. Il abandonna son paquetage et se mit à courir aussi vite qu’il pu dans le sens inverse de là où il se dirigeait. Il arrive, essoufflé, devant son chez lui et trouva la porte entièrement ouverte. Il se rapprocha lentement et découvrit l’intérieur de sa maison complètement ravagé. Jeanon était introuvable. Il chercha tout autour, se mit à crier son nom aussi fort qu’il pu, demanda de l’aide aux animaux présents autour de lui mais rien. Il avait disparu… Encore une personne auquel il tenait qui disparaissait de sa vie. Mais cette fois-ci, il n’allait pas regarder les choses sans rien faire, il allait se prendre en main et chercher Jeanon ! C’est ainsi qu’il se lança dans une grande course poursuite avec un objectif bien précis en tête mais pas de destination. Il ne savait où aller. Il se changea en chat, tentant de trouver des odeurs qui aurait pu le mener jusque Jeanon. Il passa une grosse dizaine d’années à chercher. Chercher. Encore. Et encore. Mais rien. Finalement, il se demanda si, avec tout ce temps, il n’était pas mort. Chaat en perdit toute envie de vivre. Il ne voulait trouver personne. Il voulait être seul. Et c’est ce qu’il fit. Il s’enferma dans une grotte et pendant 70 ans, il resta endormi. Il rêva, pendant 70 ans, de sa vie passée, de ses erreurs. Pendant 70 ans, il resta allongé, là, dans cette grotte.

Finalement, vers les années 2000, quand il s’éveilla, il n’était plus dans la grotte, mais dans une sorte de boite de verre. Il était dans un musée. Il ne bougea pas pendant l’année qui suivit, ouvrant les yeux, suivant les visiteurs qui le regardait avec un grand intérêt. Chaat était heureux d’avoir de nouveau de l’attention, mais si celle-ci était fausse. Il le savait. Ils devaient penser que c’était une momie de chat parfaitement conservé. Mais rien, il était vivant. Il avait découvert un nouveau pouvoir de sorcier : le sommeil éternel. Il l’avait découvert par hasard et regrettait un peu. Il avait laissé couler beaucoup d’année de sa vie et il ne savait pas si son cycle de vieillesse s’était arrêté. Quand malgré tout, il sortit de ce musée, il se renseigna, apprit la date et la ville dans laquelle il se trouvait. Il était en Irlande. Que foutait-il là ? Il se cacha et se changea. Dans la rue, on le dévisageait, il portait ses anciennes affaires, des vêtements datant des années 1920, cela était démodé pour l’époque dans laquelle il se trouvait. Il s’adapta, rapidement, à ce nouveau mode de fonctionnement et vécu, comme un autre homme dans ce monde qui n’avait pas voulu de lui. Il trouva un travail, un appartement et y resta pendant presque 15 ans. Il ne vieillissait pas. Les discours que lui avait tenus Jeanon étaient donc vrais, il ne vieillirait pas. Il était un vrai sorcier. Un vrai, un pur. Il ne savait pas combien de temps il vivrait encore mais il voulait vivre ce jour comme si c’était le dernier. Il voulait pouvoir utiliser ses pouvoirs de sorciers sans qu’on veuille le brûler, sans qu’on veuille l’enfermer. Il abandonna tout ce qu’il avait et partit. Dans une des villes dans laquelle il s’était arrêté, il allait faire une grande découverte. Il marchait, rentrant dans son chez-lui provisoire quand un morceau de journal vint le fouetter au visage. Il le retira rapidement et regarda de quoi il s’agissait. Un petit article parlait d’une école pour personne différentes. Il nota l’adresse et leva les yeux pour regarder autour de lui, quand il les reposa sur le papier, il était entièrement blanc et s’envola sur un coup de vent. Etait-ce un rêve ? Une illusion ? Ou la réalité ? Dans tous les cas, il n’avait rien à perdre. Il marcha en direction de Sekuen Seruki, loin de se douter qu’il y passerait de longues journées…




Qui se cache derrière l'écran ?

Prénom/pseudo : Vie ou Chaat =D
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Où as tu trouvé le forum ? Oula... Google je crois...
Comment le trouves-tu ? MAGNIFIQUE ! Comme toujours (:
Ta fréquence de connexion : Quand je peux, mais assez souvent je pense
Un dernier mot ? Cacahuète
Niveaux de rp : Ça doit bien faire 5 ou 6 ans...
Double compte ? Yep : Orphée Morgiana
J'ai bien lu le règlement, je remplis le code à la suite : *Validé par le Minou*

crédit (c) Chaussette


Dernière édition par Chaat le Mar 3 Mai 2016 - 13:56, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptySam 19 Jan 2013 - 20:53

Bienvenue à Sekuen, cher confident
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyDim 20 Jan 2013 - 12:28

Bienvenue à Seku ! On accueille une pensionnaire félin ? Je pense que Salem va être jaloux x)
En tout cas j'adore ton vava ^^ Je te valide ^^
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyDim 20 Jan 2013 - 12:39

Par contre il va falloir que je te mette un rang, qui va donc t'associer une image au dessus de ton vava. Tu as le choix entre Pion, Gardien des Clefs de Sekuen, ou tu peux devenir le deuxième chat du Suprême x)
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyDim 20 Jan 2013 - 14:13

Merci à tous !! :3 !

Je suis pas vraiment un félin, je suis mi-homme aussi ;3 !

Mais... moi... je voulais être l'infirmier :3 ! Ça compte ou je dois choisir encore autre chose ? Sinon, si je dois choisir autre chose, j'aimerais bien avoir des précisions quant à leurs rôles.
Merci !! (:
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyDim 20 Jan 2013 - 17:10

Oh, une deuxième peluche *-*
XD

Bienvenue à Sekuen
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyDim 20 Jan 2013 - 21:12

Ca compte ^^ Tu peux être infirmier ^^ Je t'ajoute ça demain ^^
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MessageSujet: Re: «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat «Ne te permet de pas de juger quand tu ne connais pas.» - L'homme chat ~ Chaat EmptyLun 21 Jan 2013 - 17:36

Merci !! :3
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